« Frantz » : Le coupable, c’est l’étranger

Frantz,

De François Ozon

 

Au visionnage de la bande annonce, mille fois rebattues dans les salles obscures, Frantz m’apparaissait terne et morne. (Le noir et blanc peut être une promesse d’élégance, comme de morosité). Une partie de la réception publique est venu confirmer ce triste a priori.

Et puis lors d’un après-midi d’ennui et de crachin, Frantz s’est soudainement imposé comme le programme le plus attrayant. J’ai donc décidé de laisser une chance à ce cher Ozon, au nom de toutes ces années d’amour et d’admiration. Un Ozon, même mauvais, reste un Ozon.

Et contre toute attente, Frantz a trouvé le chemin de mon cœur, sans détour et sans rencontrer de résistance, s’enracinant en moi avec une pureté absolue. Maintenant, je vais vous expliquer pourquoi. Les effusions c’est bien, les arguments c’est mieux. Read More